Actions événementielles

Les Terres de Jade

Il s’agit de la fête régionale annuelle de l’agriculture dans la région Bourgogne Franche-Comté. Organisée à tour de rôle dans un département, cet événement est l’occasion de se réunir pour célébrer, faire connaître et promouvoir l’ensemble de nos métiers.

Les Halles de Jim

Les Halles de Jim est un marché du terroir JA, au cœur même de l’événement Terres de Jim (fête nationale de l’agriculture annuelle), tenu par les JA des régions volontaires. Chaque région tient un stand de dégustations-vente et animations autour des produits régionaux de son choix.

Jeunes Agriculteurs de Bourgogne et de Franche-Comté participent tous les ans aux Halles de Jim avec un stand de vente de produits, et d’animations originales. Transparence et prix justes sont les critères clés de la sélection des produits qui sont présentés.


Actions filières, foncier, économie et territoires

LE GROUPE AGRIFLEX

GIEE “Autonmie Alimen’Terre”

Présentation du GIEE

Le GIEE est décrit par ses membres comme « un groupe d’agriculteurs qui travaille pour l’amélioration de l’autonomie de nos exploitations pour accroitre notre efficience technico-économique tout en diminuant notre impact sur l’environnement ».

Il est ouvert à tous en Haute-Saône et trouve largement sa place au sein des enjeux de rentabilité économique et environnementale avec de nombreux objectifs : amélioration des pratiques des exploitations en polyculture-élevage, augmentation des revenus, baisse des charges etc. par l’échange et l’apprentissage de nouvelles techniques.

Hier et aujourd’hui 

Depuis sa création en 2018, le GIEE fondé par les Jeunes Agriculteurs de Haute-Saône défend l’autonomie alimentaire des exploitations en polyculture-élevage. Fort de leur volonté et de leur capacité à se réunir, les jeunes installés ont passé le flambeau à un groupe hétérogène d’agriculteurs curieux de découvrir et d’échanger sur de nouvelles pratiques. 


En 2021 et 2022, les formations proposées ont été respectivement de 2 jours sur le thé de compost oxygéné et l’enrobage biostimulant de semences par Jean-Charles Devilliers ainsi que la formation de Félix Noblia sur la gestion du troupeau et des cultures en agroécologie. 

Pour les prochaines années, nous prévoyons:

– des tours de plaine, 

– des bilans carbone, 

un travail de gestion de la fertilité des sols en réduisant les intrants,

– l’amélioration des systèmes de productions par l’analyse d’indicateurs, 

– des formations sur l’élevage et enfin, 

– communiquer et transmettre. 

Rejoignez-nous ! 

Pourquoi ce GIEE ? 

Dans un contexte où les productions agricoles peinent à rémunérer les agriculteurs du département, les agriculteurs récemment installés de la Haute-Saône sont à la recherche de leviers susceptibles de permettre la réussite et la pérennisation des exploitations. Lors de différentes rencontres organisées par l’association, l’autonomie des systèmes s’est très vite imposée comme étant l’axe prioritaire à travailler pour pérenniser les systèmes de production. L’objectif premier du groupe est donc d’augmenter l’autonomie des systèmes d’exploitation mise en place pour améliorer les performances économiques, limiter l’impact des pratiques sur l’environnement et par là même, répondre aux attentes sociétales

– objectifs sur le plan économique comme la limitation du recours aux achats d’intrants que ce soit pour les animaux comme pour les cultures…

  – objectifs sur le plan environnemental comme l’allongement des rotations, la diversification des assolements, la valorisation d’engrais vert ainsi qu’une meilleure connaissance du fonctionnement des sols et un bilan de l’empreinte carbone et encore beaucoup d’autres leviers…

– objectif(s) sur le plan social est d’intensifier les échanges entre les membres mais aussi avec le monde agricole et le grand public

JA Climate

JAclimate, né en 2020 regroupe aujourd’hui plusieurs initiatives. 

Notre premier objectif était de sensibiliser les JA au changement climatique par filière pour initier de nouveaux projets en région et en départements. 

Des formations ont été données, des idées ont émergées et… en région, le projet “Jeunes Agriculteurs et Climat” est né ! Aujourd’hui nos ambitions restent les mêmes, nous souhaitons former et construire des projets pérennes au-delà de notre syndicat pour aujourd’hui et pour demain.

LES BONNES PRATIQUES ENVIRONNEMENTALES JEUNES AGRICULTEURS

Les agriculteurs mettent depuis de nombreuses années en œuvre des pratiques agricoles vertueuses sur le territoire (agriculture biologique, agriculture de conservation des sols, prairies permanentes, mise en place d’alternatives au glyphosate, participation à des formations, à des groupes de développements (Dephy, groupe des 30 000, GIEE) etc.).

Pour mettre en lumière quelques-unes de ces bonnes pratiques, 4 agriculteurs de Bourgogne Franche-Comté se sont prêtés au jeu du portrait. Vous les retrouvez sur cette page, avec l’explication de leurs bonnes pratiques, après les avoir vu sur les arrières de bus de Dijon, Besançon, Auxerre, Nevers et Mâcon.

Les biocontrôles sont un ensemble de méthodes pour la protection des végétaux reposant soit sur des organismes vivants soit sur l’utilisation de produits naturels dans un milieu naturel.  Ces processus permettent d’équilibrer les populations envahisseurs/agresseurs plutôt que de les supprimer. Il y a quatre catégories d’approche en biocontrôle :

– macro-organismes (insectes, nématodes, acariens) ;

– micro-organismes (virus, bactérie ou champignons) ;

– médiateurs chimiques (phéromones) ;

– substances naturelles (origine animale, végétale ou minérale).

L’implantation d’un couvert végétal sur le sol, en même temps que la culture principale, va permettre plusieurs choses :

  • Recouvrir le sol et donc limiter l’apparition de mauvaises herbes. Par exemple, le trèfle blanc, qui est une plante rampante, va recouvrir le sol et s’étaler sur la parcelle. Ce couvert végétal ne monte pas, il reste à la surface du sol. Il pourra être semé en même temps qu’une plante qui se développe en hauteur et constitue ainsi un paillage vivant qui limite l’utilisation de désherbant.
  • En plus de la culture dite principale, l’implantation de couverts enrichit naturellement le sol, permettant aux plantes de pousser avec force et d’être ainsi plus résistante aux maladies.

Il existe plusieurs variétés de végétaux mais toutes ces variétés ne peuvent pas pousser aux mêmes endroits. Chaque variété a ses caractéristiques propres (son besoin en eau, le type de sol, la résistance au froid, et aux maladies). En choisissant une variété dont les caractéristiques sont adaptées aux terres agricoles et au climat de son territoire, on utilisera moins de produits phytosanitaires. L’environnement sera propice à la plante. Elle pourra se développer naturellement, avec des interventions réduites de l’agriculteur.

Le fait d’alterner les cultures sur les parcelles favorise plusieurs choses :

  • La préservation du sol. En effet, le sol contient plusieurs éléments (comme des matières minérales, de l’azote, de l’eau). En changeant d’espèces on favorise le renouvellement des éléments ;
  • Une plus faible pression aux maladies. Les plantes ne sont pas toutes sensibles aux mêmes maladies. En changeant de cultures sur une même parcelle d’une année à l’autre, on limite les foyers de contamination. En termes plus technique, les ravageurs et pathogènes rencontrent davantage de difficultés pour trouver leur espèce hôte. On évite ainsi naturellement les maladies et de fait, on limite l’utilisation de produits phytosanitaires pour protéger des maladies.
  • moins de mauvaises herbes dans les champs : les plantes ne poussant pas toutes au même moment dans l’année, elles rompent le cycle de développement des mauvaises herbes.

En « termes techniques », vous entendrez parler de Biorésistance, de rotation à longue durée ou encore de rotation culturale. 

IMPLICATION DANS LE COLLECTIF ET LA FORMATION

Ces collectifs ont été créés à l’initiative d’agriculteurs désireux d’échanger sur leurs pratiques à l’échelle de leurs territoires agricoles pour progresser et  innover. Les groupes s’adaptent en permanence, ils évoluent en réponse aux attentes des agriculteurs mais aussi de la société. Ils sont en effet synonymes de progrès et d’innovation mais aussi de repères techniques et économiques, de conseil indépendant pour favoriser la prise de décision en toute autonomie.

Différentes groupes existent : GEDA (Groupe d’Etude et de Développement Agricole), le réseau DEPHY (a pour finalité d’éprouver, valoriser et déployer les techniques et systèmes agricoles réduisant l’usage des produits phytosanitaires tout en promouvant des techniques économiquement, environnementalement et socialement performantes), le groupe des 30 000 porté par les Jeunes Agriculteurs BFC (groupe d’échange visant à trouver des solutions innovantes pour limiter l’utilisation de produits phytopharmaceutiques et accompagner la transition vers des systèmes alternatifs)

, GIEE (Groupement d’Intérêt Economique et Environnemental). Les CUMA aussi permettent de faciliter l’utilisation de matériel agricole de précision.

Le Certiphyto est un certificat qui affirme que la personne ait des connaissances suffisantes pour pouvoir utiliser les produits phytopharmaceutiques. Ce certificat est obligatoire pour les professionnels qui utilisent des produits phytopharmaceutiques, quelque que soit leur statut.

Au-delà de cette formation obligatoire, les agriculteurs suivent de leur plein gré de nombreuses formations visant à utiliser différemment les produits phytopharmaceutiques (limitation des doses, nouvelles techniques culturales…).

ENTRETIEN DES PAYSAGES

Les pratiques agricoles mises en œuvre par les éleveurs ont un impact positif sur les paysages.

L’agriculture est à la fois gestionnaire des espaces qui l’abritent mais aussi bénéficiaire de cette biodiversité. Derrière ce terme, se cachent en effet l’abeille et tous les insectes pollinisateurs ; se terrent les micro-organismes du sol qui filtrent et épurent l’eau, l’air et transforment de la matière organique en nutriments pour les plantes. Se trouvent encore les « auxiliaires de cultures » indispensables pour réguler la présence des ravageurs : les carabes mangeurs de limaces, les larves de syrphes consommant des pucerons. Plus globalement, s’y intègrent toutes les chaînes alimentaires qui vont jusqu’aux rapaces, prédateurs des campagnols qui abîment les prairies.

Dans un élevage, la biodiversité s’entretient à trois niveaux : la parcelle ; l’exploitation dans son ensemble où se jouent de nombreuses complémentarités entre les cultures et les surfaces semi-naturelles comme la prairie permanente et la haie et enfin le territoire qui entoure l’exploitation. Si la structure complexe du paysage et une utilisation diversifiée des sols sont essentielles dans le maintien des habitats, le choix des pratiques agricoles jouent un rôle clé.

L’éleveur peut ainsi agir sur les niveaux de fertilisation, le chargement (nombre d’animaux à l’hectare) au pâturage – qui doit être ni trop faible, ni trop fort pour optimiser la diversité floristique – ou encore les pratiques de fauches comme celle dite centrifuge qui consiste à récolter l’herbe à partir du centre de la parcelle pour permettre aux animaux et oiseaux qui nichent dans la prairie d’aller se réfugier dans les bordures pendant l’opération.

ENERGIE RENOUVELABLE

La méthanisation est une technologie basée sur la dégradation des matières organiques, comme les déjections animales (lisier, fumier), les déchets agro-alimentaires (huiles, graisses…),  les déchets de collectivités (tontes de pelouses, feuilles, …).  La dégradation de ces matières organiques crée du biogaz, qui peut être utilisé pour la production d’électricité et de chaleur, de carburant, ou pour être injecté dans le réseau de gaz naturel après épuration.

NOUVELLES TECHNOLOGIES

Les Outils d’Aides à la Décision sont des outils permettant de mieux raisonner l’application des produits phytopharmaceutique. Ils permettent de guider l’utilisateur vers la décision d’intervenir ou non sur une parcelle en fonction de plusieurs critères comme par exemple les conditions météorologiques.

En combinant les facteurs météorologiques les plus favorables possibles, le produit est plus efficace et les doses sont ainsi limitées. Les outils d’aide à la décision, comme les stations météorologiques, permettent à l’agriculture de trouvé le moment le plus propice de traitement.

Pour optimiser les passages de tracteur dans la parcelle et limiter les recouvrements entre chaque aller – retour, il est possible d’utiliser un auto-guidage assisté par GPS. Au-delà de ces aspects, l’autoguidage permet de se concentrer sur l’outil et non plus sur la conduite, et offre la possibilité de travailler en conditions limitantes (de nuit, en présence de poussière), sans que la qualité du travail ne soit affectée.

D’autres outils que le GPS peuvent être utilisés : par exemple, le drone va permettre de voir si la plante est malade afin de bien cibler les endroits précis du champ qui ont en besoin. Ainsi, les agriculteurs diminuent leurs consommations de produits phytopharmaceutiques.


Les actions internes au réseau JA

L’Université d’Hiver Régionale

C’est un événement majeur du réseau des JA BFC qui fédère l’ensemble de tous les responsables JA de BFC : des élus nationaux aux responsables de canton.

L’Université d’Hiver Régionale aura lieu tous les deux ans, au cœur du mandat, soit un an après les élections. Elle se déroulera en janvier, sur un département différent de BFC tous les ans.

Sur deux jours en semaine, ces journées sont l’occasion unique :

  • de se connaître (faire du réseau) entre JA impliqués de tout BFC
  • d’impliquer les cantons dans le réseau : département ou région ou national
  • d’améliorer la communication interne entre échelons
  • de travailler en réseau
  • de créer des liens autour d’une soirée conviviale.
  • d’approfondir une thématique au choix

Cant’on s’implique

Organisée tous les deux ans en intermittence avec l’Université d’Hiver Régionale, elle regroupe tous les présidents de canton de la région Bourgogne Franche-Comté. Elle a pour objectif de valoriser le travail des présidents, de débattre sur le thème du réseau et de donner des informations sur les rôles et missions des présidents de canton. Un rendez-vous incontournable début février des années électives pour les présidents de canton nouvellement élus !

Avenir Formation

Avenir Formation est une formation incontournable dans le monde des responsables agricoles. Il s’agit d’une école de responsable, forte de plus de trente ans d’existence

Se déroulant sur cinq modules de trois jours de novembre à mars, elle permet de maîtriser les enjeux globaux du monde d’agricole d’aujourd’hui.

Avenir Formation est destinée aux jeunes agriculteurs de Bourgogne Franche-Comté qui souhaitent devenir acteurs de leur avenir. Elle permettra de répondre aux questions nouvelles qui se posent dans un paysage agricole en pleine évolution : comment agir dans un contexte social et économique en mutation? Comment prendre en compte les nouveaux critères concernant le monde rural ? Quels aménagements du territoire en perspective? Quelle place et quelles missions pour l’agriculture aujourd’hui? Comment cela influence mon métier d’agriculteur? Quelles sont les marges de manœuvre, les perspectives?